Avez-vous déjà entendu parler des Zones à Faibles Émissions (ZFE) et de leur impact sur l’activité des professionnels au sein des zones géographiques concernées ? Saviez-vous que ces ZFE sont amenées à se multiplier sur le territoire dans les années à venir ?
TOLV fait le point sur la fameuse question des ZFE et vous donne quelques clés pour transformer ces obstacles en opportunités pour votre entreprise.
Commençons tout simplement par définir ce qu’est une ZFE.
Le terme ZFE désigne une Zone à Faibles Emissions, c’est-à-dire une zone géographique désignée par l’Etat dans laquelle une série d’actions sont mises en place pour préserver et améliorer la qualité de l’air.
La particularité de ces ZFE, hormis leur existence à l’échelle européenne, c’est qu’elles sont des Zones à Circulation Restreintes (ZCR). Cela induit que vous ne pouvez pas circuler dans ces zones avec des véhicules polluants. Chaque agglomération est libre de devenir une ZFE et détermine quels types de véhicules peuvent circuler. Pour cela, elles utilisent la fameuse Crit’air qui va de 0 (soit les véhicules électriques ou hydrogènes) à 5 (soit des véhicules considérés comme très polluants).
Ces ZFE sont à distinguer des règles de circulations différenciées qui s’appliquent notamment dans la capitale ou à Grenoble lors des pics de pollution. Une ZFE (ou ZCR) interdit la circulation des véhicules polluants toute l’année, tandis que la circulation différenciée s’applique de manière ponctuelle en cas de nécessité.
Soucieuses de la qualité de l’air, de nombreuses agglomérations ont mis en place une ZFE. En 2020, 79 communes du Grand Paris sont concernées. Mais la région Parisienne est loin d’être la seule à imposer des ZFE : la Métropole Grenoble Alpes, Toulouse, Strasbourg, Nancy, Aix-Marseilles … on compte aujourd’hui plus d’une centaine de communes en ZFE en France Métropolitaine, notamment grâce à leur regroupement en Métropoles/communautés de communes.
Les villes de Grenoble et de Paris font office de pionnières en France. Elles interdisent d’ores et déjà les véhicules Crit’Air 5. En 2021, elles passeront à la vitesse supérieure en interdisant les véhicules Crit’air 4 pour arriver, en 2030 à n’autoriser que les véhicules propres, Crit’air 0.
Avec la Loi d’Orientation des Mobilités de 2019, le nombre de ZFE va augmenter sur l’ensemble du territoire. En effet, l’objectif premier de cette loi est de diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour tendre vers une neutralité carbone d’ici 2050. Et le premier secteur concerné par cet objectif est celui du transport.
Aujourd’hui, 3 millions de véhicules traversent Paris et sa petite couronne tous les jours (dont 300 000 utilitaires). Ce trafic routier important concerne de nombreux entrepreneurs qui verront leur activité compromise par des restrictions de circulation.
Autrement dit, posséder un véhicule polluant va devenir de plus en plus problématique pour les entreprises, et l’est déjà pour les propriétaires de véhicules Crit’Air 5.
Découvrez l’intervention notre CEO
concernant l’élargissement de la ZFE de Grenoble