Collectivités : Comment le rétrofit
s’inscrit-il dans les projets de
territoires à énergie positive ?
Avez-vous déjà entendu parler des territoires à énergie positive ? Non, il ne s’agit pas de localités où les habitants sont particulièrement plus heureux qu’ailleurs. Il est question de communes/communautés de communes qui font offices de territoires d’excellence en terme de transition écologique et énergétique.
Qu’entend t-on concrètement par “territoires à énergie positive” ?
Les villes qui mettent en place des projets afin d’obtenir ce titre s’engagent à réduire les besoins d’énergies en menant des actions globales. Ces localités travaillent également sur la sensibilisation de leur population sur des problématiques liées au développement durable et construisent des programmes de protection de la biodiversité et une meilleure gestion des déchets. Ce dernier point peut amener à repenser un modèle de production plus circulaire ne reposant plus sur l’archétype “extraire – fabriquer – consommer – jeter”.
Deux grands avantages se dégagent de la volonté d’atteindre ce niveau d’excellence :
- l’impact positif sur l’environnement (bien sûre). Quand l’on emploie “environnement”, il s’agit de la nature mais également de son cadre de vie. L’air y devient plus respirable, la biodiversité préservée, le bruit diminué etc … un gage de bien être des populations vivant sur ces territoires.
- la création de nouveaux emplois car il faut la plupart du temps engager de nombreux travaux pour arriver à transformer sa localité en territoire à énergie positive. Il peut s’agir de la mise en place de projets comme de la construction d’infrastructures vertes et/ou de réhabilitations.
Votre ville fait-elle partie de ces territoires ? Découvrez le ici !
Quelques mots sur la Loi de transition énergétique pour la croissance verte
La Loi de Transition énergétique pour la croissante verte ( dite TECV) date d’août 2015. Elle combine les trois dimensions du développement durable : économie, société et environnement. L’objectif est d’offrir du pouvoir d’achat aux citoyens sans que cela n’affecte de façon négative sur l’environnement. Cela passe par un changement de modèle énergétique (basé sur des ressources renouvelables) afin de lutter contre le réchauffement climatique. Elle doit permettre aux pouvoirs publics de mettre en place des outils et des plans d’actions pour réussir une transformation de notre société plus qu’elle soit plus soutenable.
Action de protection de l’atmosphère : le passage à une mobilité plus propre
L’un des points cruciaux pour ces territoires est d’arriver à faire baisser le niveau de pollution atmosphérique notamment en allant vers une mobilité plus propre. Cela passe par la promotion des modes de transports doux (mais aussi leur déploiement afin d’en faciliter l’accès aux habitants).
En interne aux collectivités, le passage à l’électrique est posé comme une condition sinéquanone de la réussite d’un tel projet de développement durable. Cette transition est même imposée par la loi. En effet, nous tentons petit à petit de convertir les flottes institutionnelles en parc automobile plus propre.
La loi mobilité (LOM) du 24 décembre 2019 impose même des quotas électriques sur les renouvellements de véhicules : en 2021, 20% de chaque renouvellement de flotte devra être électrique. Autrement dit, la loi imposera que, sur 100 voitures nécessitant d’être changées, 20 devront-être “green friendly”, et ce, à partir du moment où le parc de la collectivité dépasse 20 véhicules.
Cependant, le passage à l’électrique, bien qu’il soit totalement ancré dans ces projets de territoires à énergie positive, pourrait l’être davantage. La gestion des déchets et notamment du gaspillage des ressources (alimentaires ou non) est partie intégrantes des programmes de transition écologique. En optant pour la ré-utilisation de ses véhicules diesels et essences en les rendant moins polluants grâce à des méthodes de conversion de flottes à l’électrique. Il est ainsi possible de fédérer l’ensemble du territoire autour d’un projet écologique jusque dans la gestion du parc institutionnel.
Partie 2 : fédérer son territoire autour de la transition écologique