Rétrofit et smarticities
En quoi le rétrofit s’inscrit dans le développement des SMARTCITIES ?
Qu’est-ce qu’une SMARTCITY ?
“Smartcity” se traduit en français par “Ville Intelligente”. Cela peut se traduire par la volonté de rendre plus efficientes, plus ergonomiques mais aussi plus durables nos agglomérations. Ce concept a émergé durant la décennie précédente et intègre la dimension numérique à la ville durable. La SMARTCITY s’inscrit donc dans le modèle du développement durable tel qu’il a été pensé par la gouvernance mondiale. La smartcity de 2020 a pour finalité l’innovation sociale. Les villes accueillant de plus en plus de population, il faut donc réfléchir à préserver notre environnement. Des villes comme Copenhague mais aussi Lyon, Nantes, Dijon, Bordeaux et Montpellier en France sont considérées comme des Smartcities. Pourquoi ? Au delà de la data, ces villes font office d’exemples et sont vues comme des smarticities car elles ont mis en place des solutions soutenables. A Lyon, on peut apercevoir un bâtiment nommé Hiraki dans le quartier de la Confluence. Ce bâtiment est auto-suffisant et produit même plus d’énergie qu’il n ‘en consomme. A Nantes, on innove pour réduire drastiquement ses émissions de CO2, notamment dans le secteur du transport. La ville a obtenu en 2013 le statut decapitale verte de l’Europe. La ville a notamment encouragé le co-voiturage en le considérant comme mode de transport collectif.
Quel(s) rapport(s) entre rétrofit et smartcity ?
Le rétrofit qui nous intéresse concerne la conversion d’un véhicule thermique (essence ou diesel) en véhicule électrique. Ce processus permet de limiter l’utilisation de nouvelles ressources en s’appuyant sur l’existant. Il s’agit donc d’une solution plus durable que l’achat d’un véhicule électrique neuf qui engendre soit :
- la casse de l’ancien véhicule et donc la perte de nombreux composants utilisables aussi bien pour une voiture thermique qu’une voiture électrique
- la revente du véhicule polluant remplacé en Europe de l’Est ce qui déplace le problème de pollution chez nos voisins.
Le rétrofit s’inscrit dans le développement durable mais également dans la volonté de transition énergétique et écologique de l’UE. En 2020, la loi française autorisera la conversion d’un véhicule thermique en électrique sans accord du constructeur. Ce décret permettra à des milliers de véhicules polluants, mais toujours en état de marche, de retrouver une seconde jeunesse bien plus écologique.
Convertir sa voiture : une solution pour rendre nos villes durables ?
Aujourd’hui, la France fait figure de bonne élève concernant sa transition vers le 0 énergie fossile. Nous vous en parlions précédemment, les pouvoirs publics ont investi massivement dans l’agrandissement du parc électrique en fournissant plus de bornes publiques, enjeu primordial pour la réussite de la voiture électrique. La législation tend à devenir plus stricte sur les émissions de polluants type CO2.
Avec par exemple la crit’air qui s’instaure dans de plus en plus d’agglomérations, la France veut rendre ses villes durables et smarts. La mobilité est une partie inhérente à l’évolution de nos agglomérations et c’est pourquoi elles disposent aujourd’hui de nombreux outils pour mesurer la qualité de l’air et les émissions de CO2.
Mais pour s’inscrire davantage dans ce concept de ville soutenable, nous devons aller plus loin. La réduction des émissions de gaz à effet de serre peut se faire par le remplacement des énergies fossiles par de l’électrique. Cependant, l’achat d’un véhicule neuf reste une alternative dont l’impact positif est limité, comme nous l’avons vu précédemment. Face à l’urgence climatique, pour être réellement propre, nos villes doivent optimiser l’utilisation des ressources mais également pour limiter les déchets.