AIRE : le combat pour
le rétrofit français
L’AIRe (rétrofit), c'est quoi ?
Les Acteurs de l’Industrie du Rétrofit Électrique, que l’on retrouve sous l’appellation AIRE, est une association qui regroupe les principaux acteurs du rétrofit en France. Autrement dit, les entreprises qui pratiquent cette activité sont réunies au sein de ce groupe qui mènent des actions pour démocratiser la pratique du rétrofit. Le rétrofit électrique, pour rappel, il s’agit de la transformation d’un véhicule thermique en électrique. Ses membres sont au nombre de 12. TOLV est évidemment membre. Mais nous sommes loin d’être seuls. Nos confrères de Transition One, Carwatt, Retrofuture, Ian Motion, OscarLab, ou encore E-Neo forment le socle de cette association. L’avantage de ce répertoire de membre est simple : ce sont des professionnels. La conversion de véhicules thermiques en électriques, ils maîtrisent. Travailler avec une entreprise membre de l’AIRE, c’est la garantie d’avoir en face de soi, un professionnel du secteur. Il maîtrise les techniques de conversion, l’ensemble des lois et surtout, il est au point sur les homologations ! Un paramètre essentiel pour partir rouler en toute confiance. Aujourd’hui, il est donc possible de transformer en électrique votre voiture de plus de 5 ans.
Pourquoi elle est importante ?
En plus d’offrir un gage de qualité aux propriétaires de véhicules, L’AIRE a surtout travaillé à la révision de la législation concernant l’autorisation de la conversion électrique.
Avant ce fameux 3 avril 2020, la pratique n’était, en soi, pas illégale. Le problème résidait dans l’homologation des véhicules. En effet, la transformation d’un véhicule, et surtout sa motorisation, nécessitait une autorisation de la part du constructeur automobile d’origine. C’est-à-dire que, pour que votre utilitaire fraîchement électrique puisse rouler en toute légalité, il fallait obtenir l’homologation de la part de Renault, Citroën ou encore Mercedes, bref, du constructeur. Cela avait du sens à l’époque puisqu’aucune entreprise, telle que celles présentes dans l’AIRE, n’avait construit de protocole de sécurité pour ce type de modifications. De même, aucun cadre juridique n’existait afin de pouvoir garantir la sécurité des composants et des véhicules après les avoir convertis. L’arrêté du 3 avril a levé cet obstacle en permettant aux rétrofitteurs agréés par les sociétés spécialistes en rétrofit (= membres de l’AIRE) de pouvoir homologuer leurs véhicules sans l’accord du constructeur.
L’AIRE a donc travaillé avec le gouvernement pour ouvrir la pratique du rétrofit en France. Il a fallu prouver le sérieux des installations et des choix des matériels et établir une liste de tests de sécurité afin que l’UTAC puisse contrôler la sécurité des rétrofits. Il n’était pas envisageable de mettre sur la route des véhicules dont la fiabilité est à prouver.
Au-delà de travaux en terme législation et technique, le changement de la loi concernant le rétrofit en France a aussi été permis par la sensibilité des pouvoirs publics et des citoyens à la transition écologique. Cette pratique propose une véritable alternative à l’achat d’une véhicule électrique neuf, en limitant les ressources exploitées. Elle permet aussi de passer plus facilement à une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
Quels sont ses prochains combats ?
Bien que le rétrofit soit maintenant officiellement légal en France, le combat de l’AIRe est loin d’être terminé.
Tout d’abord, la pratique étant naissante, chaque acteur doit mener les démarches nécessaires pour homologuer chaque kit de rétrofit (spécifique pour chaque modèle). Cette étape prend du temps puisque le cadre a évolué récemment.
L’industrialisation des installations ainsi que la mise à l’échelle sont aussi des points sur lesquels tous les membres planchent. En effet, cette étape est primordiale pour faire baisser les coûts du rétrofit qui ne bénéficie malheureusement pas du bonus écologique. Pourtant appelé “aide à la conversion”, celui-ci n’est pas encore débloqué pour la transformation de véhicules thermiques en électriques.
Des négociations sont en cours pour tenter de faire évoluer ce point. En attendant, seule la Métropole Grenoble Alpes propose une subvention pour la conversion d’utilitaires.
TOLV vous accompagne dès maintenant dans la conversion de votre flotte
Tolv est membre de l’AIRe et participe à la diffusion du rétrofit en France.
Notre équipe d’ingénieurs a conçu des kits de conversion performants et sécurisés. Vous souhaitez convertir votre véhicule ? Nous sommes là pour vous aider !