5 bonnes raisons de
convertir sa flotte à l’électrique
Entre les « pro » et les « anti » véhicules électriques et hybrides rechargeables, la bataille fait rage. Pourtant, la tendance est assez claire : selon une étude menée par l’entreprise Geotab en France, un quart des décisionnaires interrogés prévoient d’électrifier plus de la moitié de leur flotte d’ici 2025. Et on constate que les pouvoirs publics et l’Union européenne souhaitent aussi conduire les entreprises sur cette voie du véhicule tout-électrique.
Mais au-delà de ces tendances, soyons plus pragmatiques : quels sont les réels avantages à convertir son parc automobile à l’électrique ? Existe-t-il toujours des obstacles pour les entreprises qui décident de faire la transition vers des véhicules plus propres ?
- Agir pour l’environnement
- Respecter et anticiper les évolutions réglementaires
- Bénéficier des aides à l’achat (neuf ou rétrofit)
- Bénéficier d’avantages fiscaux
- Réaliser des économies sur l’entretien et le carburant
1. Prendre conscience que l’on peut agir pour l’environnement
L’engagement éthique est central dans la décision de passer à l’électrique. Que cela fasse partie d’une stratégie RSE bien établie ou soit considérée comme une action plus isolée, la conversion à l’électrique a sans aucun doute des effets positifs sur l’impact environnemental de la flotte automobile.
Quand on sait que plus de 90 % des émissions de gaz à effets de serre provenant du transport sont issues du transport routier, on comprend aisément que l’automobile électrique a son rôle à jouer. Bien que les études sur le sujet proposent des données assez différentes, il est clair que rouler en voiture électrique émet bien moins de CO2 et de particules fines qu’avec un véhicule thermique (motorisations diesel, GPL et essence). Pour un gestionnaire de flotte, choisir la mobilité électrique est donc un vrai pas vers un modèle plus respectueux de la planète.
2. Respecter, voire anticiper, les réglementations sur les émissions des véhicules
Au niveau de l’Union européenne comme du gouvernement français, les mesures sur les émissions de CO2 des véhicules se multiplient et se durcissent. A noter par exemple que le malus écologique, en 2021, s’applique désormais pour les véhicules émettant au moins 133 g CO2/km, soit 5 grammes de moins que l’an passé. Opter pour une flotte électrique est alors une solution toute trouvée pour rouler propre et éviter d’entrer dans cette catégorie.
Dans le même temps, le Parlement européen a voté des mesures réglementaires qui stipulent que les immatriculations de véhicules neufs jusqu’en 2030 devront respecter une limite de 95 g CO2/km. Elle passera ensuite à 59 grammes par kilomètre. Si cela n’empêche pas de continuer à faire rouler des véhicules d’occasion émettant plus de dioxyde de carbone, il paraît plus prudent de « prévenir plutôt que de guérir ». En effet, il y a fort à parier que des mesures écologiques de plus en plus strictes viendront supplanter celles actuellement en vigueur : abandonner peu à peu les voitures thermiques polluantes permet d’anticiper les futures normes qui donneront l’avantage aux voitures électriques en France.
3. Bénéficier des aides financières pour l’achat de véhicules propres
Passer à l’électrique coûte cher : voilà l’un des arguments qui incite les gestionnaires de flotte à conserver des véhicules à moteur à combustion. En réalité, plusieurs aides permettent aux entreprises de réduire leurs dépenses si elles se tournent vers les modèles hybrides ou électriques des constructeurs automobiles (Nissan, Tesla, Renault, Volvo, Mercedes, etc.).
Cela inclut le bonus écologique, qui s’élève à 1000, 2000 ou 4000 euros en fonction du prix d’achat, de l’autonomie du véhicule et du type de véhicule (utilitaire ou non, véhicule hybride rechargeable, électrique ou hydrogène).
La prime à la conversion est aussi accessible aux entreprises, dès lors que l’achat d’une voiture électrique ou hybride rechargeable permet de remplacer une voiture thermique datant d’avant 2011 (diesel) ou 2006 (essence). Elle s’élève à 2500 € pour une voiture et à 5000 € pour une camionnette. Cela vaut également dans le cadre du rétrofit électrique, qui consiste à transformer des voitures fonctionnant à l’énergie fossile en véhicules à moteur électrique.
Si ces sommes ne permettent de compenser qu’une petite part des dépenses engagées pour l’achat d’un véhicule électrique, elles n’en restent pas moins des incitations intéressantes. D’autant que l’on peut y ajouter la prime Advenir, un financement pour l’installation de bornes de recharge des modèles électriques (borne de recharge rapide ou classique). Rendez-vous sur le site du programme Advenir pour en savoir sur les montants et les conditions d’obtention.
4. Bénéficier d’avantages fiscaux grâce aux véhicules écologiques
En complément de ces aides, une entreprise peut avoir droit à des avantages sur le plan fiscal en optant pour la voiture tout-électrique :
- Exonération de la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS), pour les véhicules de tourisme qui y sont imposables, mais excluant les voitures et fourgons utilitaires ;
- Exonération ou réduction de la taxe sur la carte grise au moment de l’immatriculation d’un « véhicule propre », en fonction des régions ;
- Nouveau mode de calcul pour l’avantage en nature, permettant de bénéficier d’un abattement de 50 % lors de la mise à disposition d’un véhicule entièrement électrique à un salarié pour ses trajets, dans une limite de 1800 € chaque année ;
- Augmentation du plafond de déductibilité de l’amortissement pour toutes les véhicules électriques, qui peut atteindre 30 000 € pour les véhicules moins polluants (contre 9 900 € pour un l’acquisition d’un véhicule « standard »).
5. Réaliser des économies sur l’entretien et le carburant
Sur le long terme, un gestionnaire de flotte a aussi tout intérêt à se tourner vers des véhicules hybrides et électriques. En effet, le coût kilométrique de l’énergie électrique est bien inférieur à celui de la consommation de carburant (moteur essence et diesel). Pour faire simple : un « plein » revient moins cher, son coût pouvant être divisé par 4 environ.
Par ailleurs, une voiture électrique fonctionne à l’aide d’un système moins complexe que les véhicules à moteur thermique. Là où la réparation de certaines pièces s’avère coûteuse et régulière avec une motorisation diesel ou une voiture essence, les moteurs électriques ne requièrent en effet que peu d’entretien, si ce n’est pour la batterie Lithium-Ion. De plus, le système de freinage est moins sollicité, grâce à la décélération permise par la récupération de l’énergie cinétique.
Résultat : moins de temps durant lequel le véhicule est immobilisé au garage et une réduction des dépenses grâce aux « véhicules verts ».
L’achat de véhicules électriques neufs ou la transformation des véhicules thermiques grâce au rétrofit a donc bien des avantages, tant que le plan purement environnemental que sur l’aspect légal et sur les finances de l’entreprise. Il est donc temps de passer en mode tout-électrique et de viser le zéro-émission avec des véhicules plus respectueux de la planète !